À l’origine de ce dossier, deux actions en septembre 2016 et mars 2017 des Faucheurs volontaires, lors desquelles ils avaient recouvert de peinture des bidons d’herbicide dans deux magasins de bricolage.
En 2017, le cabinet Tumerelle avait plaidé la question préjudicielle et obtenu le renvoi de l’affaire devant la Cour Européenne de justice, permettant d’inscrire dans la jurisprudence l’obligation pour les agences évaluant les pesticides de tenir compte des effets cumulés des différents co-formulants.
De retour devant le tribunal de Foix, le dr Cécile Stratonovitch, membre du CA de l’AMLP a développé une argumentation remarquable sur les effets sanitaires du glyphosate : .glyphosate_ santé humaine
la relaxe des militants après un procès où toutes les parties civiles ont retiré leur plaintes (signe de l’évolution des mentalités par rapport au glyphosate), démontre que l’état de nécessité a été reconnu.
Plus de précisions dans le décryptage de procès par Me Tumerelle.https://www.avocats-tumerelle.fr/2021/06/02/pesticides-le-tribunal-de-foix-reconnait-letat-de-necessite-et-relaxe-les-militants/