En 2016 l’AMLP avait contesté les conclusions de l’InVS (intégrée maintenant ds SPF) concernant les cas de cancers de l’enfant mis en évidence dans l’école de Preignac, au milieu des vignes de Sauternes. L’agence avait certes reconnu un excès de cas, mais décidé d’une simple surveillance. Nous avions au contraire argumenté de la nécessité d’une étude à l’échelle de l’ensemble des régions viticoles françaises, s’appuyant sur le registre national des cancers de l’enfant. Celle-ci a été réalisée avec deux volets :
– une étude écologique : celle-ci montrait un lien entre leucémie de l’enfant et « surface agricole utile » à l’échelle communale, seulement pour la viticulture. CP Preignac V4
– une étude cas-témoins qui n’est pas encore publiée : ses résultats nous ont été présentés lors du Comité national de suivi des études sur les pesticides, au ministère de la Santé et de la Prévention. Quand l’exposition des enfants augmente par la densité de culture en vigne de 10% dans un rayon d’un km, le risque de LA augmente lui aussi.
Nous reviendrons plus en détail sur cette étude lorsqu’elle sera publiée. Elle vient malheureusement confirmer s’il en était besoin, que les associations, dont l’AMLP, qui ont contesté devant le conseil d’Etat les décrets de protection des riverains, ont eu raison. Et bien que celui-ci nous ait en partie donné raison, l’Etat continue d’ignorer ce que les études qu’il a engagé lui montrent . A suivre